Soirée de lancement, mercredi 8 novembre 2023 de 19h à 22h, à la Fondation d'entreprise Pernod Ricard. Après un nom, DÉCOR en 2021, et un adjectif, VULGAIRE en 2022, c’est sous le préfixe TRANS, dans tous ses états, que se place la troisième revue de l’École des Arts Décoratifs.
L'ouvrage est disponible sur le site des Presses du réel et en librairies. Soirée de lancement le 22 septembre ― 18h00 à la Fondation Pernod-Ricard, entrée libre. Produite par l’École des Arts Décoratifs, Décor est une revue annuelle dédiée à l’environnement contemporain, qui s’attache à penser la création émergente dans les domaines du design, de la mode, du graphisme, du cinéma ou des arts, de la scénographie ou de l’animation, du textile ou de la photographie.
La plus belle des revues est en vente. Une somme de 660 pages imaginée par Benjamin Delmotte, Paul Sztulman et Eugénie Zuccarelli, mise en musique par Jean-Baptiste Burguet et Hugo Chastan en harmonie avec Fanette Mellier, Claire Moreux et Clément Vauchez. Le tout piloté par le département Développement et communication de l'Ecole des Arts Déco, sous la direction de Victoire Disderot. Lancement le 8 juillet à la Fondation Pernod Ricard, 19h.
Dans un entretien avec Odilon Coutarel, Paul Judic et Eugénie Zuccarelli – les trois jeunes graphistes auteur.es du catalogue « Jean Widmer, une traversée » – le célèbre artiste suisse, designer entre autres des identités visuelles du Centre Pompidou et de l'Institut du Monde Arabe, revient sur sa philosophie de l'enseignement et la logique sensible de ses créations.
En un court-métrage et un texte documentés, l’artiste Riccardo Giacconi montre comment le projet politique de Silvio Berlusconi est d’abord passé par un média inattendu : Milano 2, un quartier imaginé dans les années 1970 par l'homme d'affaires. « Le monde à venir avait déjà eu lieu : c’était Milano 2 — un prototype pour transformer l’Italie entière . »
Partant sur la piste des « Mots anglais » de Mallarmé et du « théorème du point fixe », Brice Leboucq imagine un monde où des sons chinois et français pourraient signifier la même chose. On y rencontre François Truffaut, monsieur Stupor Mundi, de la crème Chantilly et quelques « shāmò » assoiffés.
Avant de designer des affiches, des pochettes de disques et des saucisses qui dansent, Camille Astié a écrit sur la mémétique, cette science obscure qui applique Darwin à la culture : « les mèmes seraient nos Dieux et nous serions leurs hôtes, des corps dévoués à leur accueil et leur transmission. » Faut-il résister aux mèmes ou les virusser ? Vous saurez tout en lisant « Mémorandum Mémétique », une fiction que son auteure vous présente.
Ami.e designer, architecte, urbaniste, tu rêves de savoir ce que pensent les usager.e.s de tes créations et propositions ? Arno Bertina, Mathieu Larnaudie et Oliver Rohe se sont plongés pendant quatre ans dans le célèbre quartier du Blosne à Rennes pour faire entendre la voix de celles et ceux qui n’ont pas voix au chapitre (inclus : les raisons d’un mutisme).
Le poème « Aus dem Moorboden » de Paul Celan illumine désormais sous forme de fresque un lieu public, à Paris, rue Tournefort. À lire : un texte du maître d’œuvre, l’artiste mural Giuseppe Caccavale. À écouter : une conversation entre Eric Celan, Bertrand Badiou et les élèves de l’ENS Ulm et des Arts Déco qui ont réalisé cette fresque.
Plasticienne, chorégraphe et surtout styliste, Céline Shen s’intéresse à la vie historique, intime et fictive du vêtement. Nourries d’une éthique de la rencontre, ses créations partent du local et de la tradition pour s’ouvrir au cosmos : « L’aura est cette empreinte invisible, impalpable que porte en soi chaque vêtement. »
Peut-on « panser » avec Boris Vian ? Comment échanger ses microbiomes ? A quel rituel les patates sont-elles sensibles ? Cinq designers et sorcières ont concrétisé des projets qui nous reconnectent au vivant et en particulier autonomisent le corps féminin des diktats médicaux. Retour sur une série de rencontres qui donnera lieu à une exposition à la Villette.