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Nos campagnes sont elles encore dignes d’être des sujets de peinture ? L’architecture vernaculaire, la nature non maîtrisée — ou alors dans des champs, des prairies où vont paître des animaux —, les vieilles pierres entassées qui dessinent les chemins de nos campagnes, ne sont devenues que décors à nos bords de routes, des visions de passages. Des routes nous menant aux supermarchés, à des centres commerciaux, des lieux posés là, au détriment des paysages-environnements.
Aucun effort d’intégration, une architecture qui vient brutaliser les lignes serpentines de nos paysages. Efficacité et consommation en place des lieux du pittoresque, de cette nature à la fois maternelle et parfois inquiétante. Nombre de théoriciens ont dicté les normes de la compositions pittoresque, et il est intéressant de voir ces mots aux côtés de ce qu’est devenue la source même de leur inspiration.
De voir ces villages, ces paysages parasités par la publicité, couleurs et produits d’un ailleurs qui semble nécessaire au détriment des richesses locales. Le pittoresque a brûlé dans les flammes de l’architecture commerciale, et de ses cendres s’élève le consumérisme qui nous éloigne de ce patrimoine.
Cet objet a pour but de mettre en lumière la destruction de nos paysages ruraux, le manque d’intégration des nouvelles structures et leur propagation au travers de publicités jusqu’au parasitisme de nos vielles pierres qui s’effacent sous leur métal, et avec elle les mémoires dont elles sont porteuses.